On les surnomme les "Big Pharma" : à eux seuls, les suisses Novartis et Roche, les américains Pfizer et Johnson & Johnson, et le français Sanofi contrôlent la majeure partie de la fabrication de médicaments. Pour conserver leur monopole, ces grands laboratoires minimiseraient, voire occulteraient, certains effets indésirables causés par leurs produits.